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Luce, une ex-Parisienne chez les bigoud’. Ça pique !
En Février 2018, un médecin breton exerçant à Paris écrivait dans nos colonnes : Le Breton est … ou ma petite psychologie bretonne.
Une analyse toute personnelle des traits de caractère des Bretonnes et Bretons que ce médecin a rencontrés durant ses années de consultation.
Luce, une Parisienne venue il y a six ans s’installer en Bretagne, en Bigoudénie plus exactement, n’est pas du tout d’accord avec cette analyse et nous explique pourquoi.
Merci Jean-Christophe SEZNEC pour votre analyse.
Même si, en vous lisant, je retrouve certaines spécificités du caractère breton, j’y apporterais quelques nuances à l’issue de ces six dernières années passées en Bretagne. Dans le pays Bigouden plus précisément. Je comprends votre lissage plutôt flatteur compte tenu de votre statut de médecin. Mais mon expérience est nettement moins souriante. Dans les lignes qui vont suivre, je ne parle évidemment que d’une perception personnelle, sans tirer de généralités. Disons qu’il s’agit plutôt d’une couleur globale de mon ressenti.
L’ex-Parisienne …
Venant de Paris où j’ai vécu cinquante ans avec une vie sociale joyeuse et… simple, je pensais pouvoir aisément m’intégrer en Bretagne. L’ex-parisienne pensait s’y faire des amis, tisser des liens. J’applique depuis toujours la formule « on récolte ce que l’on sème » avec succès et sans efforts, tellement ça me paraît évident. En Bretagne, ça ne marche pas ! Les codes sont non seulement différents, ils sont aussi incompréhensibles quand on n’est pas du cru.
L’ex-parisienne a commencé par une bévue apparemment redoutable : inviter mes voisins à boire un verre chez moi.
Pour faire connaissance, me présenter, échanger. Avec une intention bienveillante, évidemment. J’ai appris par la suite, et après moult déboires et problèmes de voisinages jusque là inconnus, que ça ne se faisait pas. Mes voisins ont vu là un signe de prétention de ma part, une volonté de montrer « mon standing », ma « richesse »…
Je précise que mon intérieur et mon mode de vie n’ont rien d’ostentatoire, loin s’en faut. N’ayant jamais ressenti la moindre jalousie (ou autres sentiments/jugements du genre) suite à une invitation chez quelqu’un, je ne pouvais pas imaginer de telles réactions. Ou même envisager que quiconque puisse craindre ou éviter un rapprochement entre voisins.
Par ailleurs, l’ex-Parisienne a découvert que les Bretons avaient (globalement) un sérieux problème de communication.
Pour faire court, chacun fait ce qu’il veut, quand il veut… et généralement en catimini. Sans concertations aucunes. Ou à l’inverse de ce qui avait été prévu, vous mettant devant le fait accompli. Petite remarque pour sourire : la célèbre Bretonne Bécassine n’a pas de… bouche !
Pas d’accord avec votre analyse sur l’accueil et la dite tolérance. Je découvre un monde âpre, dur comme la carapace du homard effectivement… mais je n’ai hélas perçu que très rarement le « tendre dedans » dont vous parlez. Plutôt granitique, dehors et dedans. Puis un manque d’ouverture pour tout ce qui n’est pas breton se ressent dans de nombreux domaines, autant au niveau culturel qu’humain.
Lors des festoù-noz dont vous parlez, les locaux (et natifs !) semblent effectivement communiquer entre eux. Pour qui ne l’est pas, les contacts sont difficiles, voire inexistants. Je passe sur les réflexions glanées de-ci de-là, sexistes et machistes, voire racistes. Mais hélas, on ne peut pas parler ici d’une spécificité bretonne. Il y aurait cependant un roman à écrire sur l’attitude des artisans qui ont travaillé chez moi ! Une femme seule, parisienne de surcroit… nécessairement riche et un peu stupide, évidemment.
À mon arrivée, j’ai trouvé les Bretons (les Bigoudens pour être précise) discrets et retenus.
Ce que j’ai apprécié.
Aujourd’hui – et au regard des multiples problèmes rencontrés – je dirais plutôt qu’ils sont globalement fermés, têtus (ce ne serait donc pas une légende ?) et bien peu généreux. Je ne parle pas seulement de leur rapport à l’argent (pas une légende non plus !), mais humainement aussi.
Bretagne Terre d’accueil ? Euh… accueil de qui ?
Après six ans, mes efforts pour m’intégrer, positiver et m’adapter sont quasi sans effets (positifs j’entends !). Je me suis régulièrement remise en question, je n’ai pas fait l’économie de l’introspection non plus. Par chance, j’ai rencontré d’autres « émigrés », arrivés comme moi il y a 5-6 ans. Ils m’ont permis de faire l’économie, en revanche, d’aller consulter un psychiatre (!), histoire de vérifier si quelque chose ne tournait pas rond dans mon fonctionnement relationnel. Toutes ces personnes ont décidé de repartir, avec le même ressenti de rejet, les mêmes soucis d’incommunicabilité, les mêmes problèmes d’intégration.
Les Bretons, si soucieux de se préserver (ce que je peux comprendre) ont donc gagnés.
Nombre « d’étrangers », supposément envahisseurs, finissent par abandonner. Les Parisiens, si critiqués, ont bien des défauts… Je suis bien placée pour le dire. Cependant, les Bretons (et bien d’autres) sont accueillis depuis fort longtemps à Paris, peuvent y vivre sans être ostracisés, et participent à la diversité qui enrichit la vie de la cité.
Enfin, une dernière réflexion sur la parole.
Le côté qualifié de « taiseux » du caractère breton vient certainement d’une forme de pudeur. Mais il est aussi frappant d’observer qu’une simple remarque sur la Bretagne est le plus souvent perçue comme une insulte, ou une agression. Cette forme de susceptibilité excessive limite (quand elle n’interdit pas) toute spontanéité, humour, autodérision, ou même légèreté. Si on ajoute à cela la crainte de s’exposer en disant ce que l’on fait ou pense, sous peine de commérages ou interprétations toxiques, il reste peu d’espace pour la liberté de parole et de ton.
Avec une certaine dose de prise de risques et un sincère désir de vivre dans cette région, je me suis lancée très positivement dans cette nouvelle vie en Bretagne. Au fil du temps, je constate avec tristesse que mon optimisme perd ses couleurs, que mon énergie s’émousse, que mes pas vers les autres commencent à se faire plus prudents, que mon humour s’affadit…
Pour résumer mon ressenti : la Bretagne tu l’aimes dans sa globalité. Ou tu la quittes. Point.
Si certains peuvent se retrouver dans ma réflexion, ils sont les bienvenus pour me donner quelques clés !
Peut-être pouvons-nous espérer que ces quelques lignes seront utiles et constructives.
C’était mon intention en partageant ici.
Luce, une ex-Parisienne en terre bigoud’
60 commentaires
Il y a peut-être en vous beaucoup de choses qui font de vous une parisienne aux yeux de votre entourage bigouden dont vous ne vous rendez même pas compte tant le décalage peut être important entre votre vie, vos habitudes, et celles de votre voisinage…
Elle aurait dû aller voir voir un psy effectivement! Cet article est hallucinant de bêtise !
Bonjour 😉
Après lecture d’une tel lettre comment ne pas etre surpris , quand ont connais l’attachement et l’importante place que la Bretagne a dans ma vie ! Pour etre franc , je l’ai lu ce matin et je ne réagit que maintenant , car a chaud ma réaction n’aurait pas été bonne honnettement…
Bien sur que la Bretagne est une terre d’accueil , bien sur aussi qu’il y a des trait de caractère commun aux Bretons , et bien sur aussi qu’ont a du mal avec les parisiens ( humour ) …..Personellement le mot Paris me donne des boutons car il represente l’etat français pour beaucoup d’entre nous ….Le raccourci est vite fait avec les parisiens …..je l’avoue !
Une question me tourmente quand même : Ont ne peut pas etre amis avec tout ces voisins c’est humains ….Par contre de ne pas réussir a s’integrer depuis 6 ans me parait tout de même énorme !!
Je pourrait très bien etre au depart cette personne dont vous géneraliser d’ailleurs a tout les Breton (un peu gros) . Je peux me reconnaitre assez aisément …
En revanche quel sont les remises en question de votre part ?
Avez vous appris un minimum de l’histoire societale du pays bigouden et de la Bretagne en génerale ? (un minimum bien sur ; société , economie , politique ….) ?
Pourquoi alors nombre de Brittanique s’y plaise a venir sy’installer ?
Enfin dire que le Breton est succeptible lorsque qu’une parisienne fait une remarque sur son pays ou ses homme : RIEN de plus normal quand on sait d’ou vient la bretagne depuis 70 ans …..
Si vous vous n’etes pas impregner un minimum de l’histroire , alors faites le ça vous servira 😉
Sinon remmeter vous en question ??:)
Voilà j’ai reussi a rester aimable ( humour )
Venez à Brest .Vous serez la bienvenue .
Tout ce que relate notre amie Luce est malheureusement trop souvent exact. Chauvinisme doit etre un mot breton. Mais pour temperiser ses dires, j’ajouterais que si l’on sait rester humble et respecter les « codes », a condition de se les faire dire bien sur, on se fera accepter.
D’un autre cote, J’ai souvenir de camarades bretons dans la Marine a Toulon qui devaient faire profil bas tellement l’antagonisme Mocco / Mao etait fort! Mais tout cela ne tenait pas devant un bon coup a boire le soir apres le service!
Par contre, hors de l’exagone, dans les ex colonies, le Breton domine l’ Occitan…
Je connais des gens, arrivés de Paris, qui n’ont pas eu de problème du tout, cependant :
– vous n’auriez pas su dire qu’ils étaient parisiens parce qu’ils ne s’en vantaient pas (tellement le font que, ne vous en déplaise, aujourd’hui arriver en Bretagne et dire qu’on est parisien ne peut pas être perçu autrement que comme de la prétention)
– ils ont fait de « vrais » efforts pour s’intégrer (je ne parle pas d’inviter ses voisins à boire un verre : c’est ce qu’on fait qu’on arrive dans une nouvelle ville. Je parle d’apprendre la culture, la langue, de s’investir dans la vie locale, d’être humble et de laisser le temps aux gens de vous accepter s’ils en ont envie : après tout ils sont chez eux… en somme, ce qu’on fait quand on arrive dans un nouveau pays)
Si après 6 ans au Japon, vous ne parlez pas un mot de japonais et vous vous plaignez que la culture japonaise n’est pas ouverte sur le monde, n’allez pas reprocher aux japonais d’être refermés sur eux-mêmes au prétexte que vous ne vous sentez pas intégré alors que vous avez fait l’effort de les inviter à boire un verre chez vous.
Merci de votre témoignage
Mr ou Mme arrêtez de donner des leçons depuis quand faut être historien pour être accepté et vous vous faites quoi pour qu on vous accepte
Je pars de principe pour accepter il faut être accepté
Bonjour; ou mont an traoù
Je suis d’accord avec vous qu’il y a pas besoin d’être historien pour être accepter; mais quand vous avez la France qui vous interdit votre langue dans les écoles pendant presque un siècle vous interdit les triskel dans certain endroit, ainsi que tous les parisiens qui rachètent nos terres et qui nous appauvrissent. sans comptez l’histoire corrompu de la France pour deviser la bretagne afin de la récupérer entièrement. Sans comptez les nombre de Français qui ce plaint des poules des coqs etc. Forcement que nous commençons a sortir du silence et qu’on veut ce débarrasser du capitalisme didactural ! vous savez la meilleur valeur des bretons c’est l’honnêteté le partage et la nature! et comme on dirait chez nous la mort pas la souillure (le breton s’achete pas avec de l’argent comme un français )
Cher Arskoliad,
Je ne vois pas pourquoi je me serais vantée d’être parisienne. Quand on me demande d’où je viens, il me semble assez naturel de répondre. J’ai aussi croisé des personnes qui savaient d’où je venais sans que j’ai à leur dire… Dans le village où je vis, j’ai vite compris que les infos pouvaient circuler sans avoir besoin de mon aide ! « Dire qu’on est parisien ne peut être que perçu autrement que comme de la prétention » dites-vous. C’est bien le problème ! Avec un tel à priori, j’ose espérer que vous pouvez convenir que les dés sont pipés dès le départ. Et je peux vous dire que quoi que vous fassiez, cette étiquette ne se décolle pas. Par ailleurs, que savez-vous de ce que j’ai fait et fait toujours pour m’intégrer à la vie locale ? Que savez-vous de mon implication, de mes activités ? Croyez-vous sérieusement que je me suis limitée à inviter mes voisins à boire un verre ? Voilà de quoi je souffre ici (et dont souffrent de nombreux « étrangers »), de ces interprétations infondées et de ces jugements à l’emporte-pièce. De ces gens qui vous font comprendre qu’ils sont chez eux (comme vous me le rappelez également ), qu’ils ont donc des droits que vous n’avez pas et n’aurez jamais. Et que vos problèmes d’intégrations ne peuvent venir que de vous. Quant à la langue, je pense que je devrais m’en sortir avec le français sans avoir besoin d’apprendre le breton, non ? Kenavo !
Vous continuez à ne pas vouloir entendre ce qu’on vous dit, préférant vous plaindre qu’on ne vous écoute pas. Continuez donc à penser que vous avez raison et que le problème vient des autres. Personnellement, je le vis bien.
Si j étais vous chère demoiselle je partirais dans le sud vous aurez l hypocrisie peut être mais au moins aussi le soleil
Restez vous même rien a se reprocher si vous n êtes pas acceptés ne les acceptez pas non plus et depuis quand faut être historiens pour être accepté normalement,arrêtez la folie !!restez vous même vous êtes parfaites
Bonjour Lorela, et merci de votre commentaire.
De quel sud parlez-vous ? Vers Vannes, vers Nantes, dans le sud du pays ?
Un texte qui interroge et interpelle. Difficile d’en dire quelque chose car chaque expérience est personnelle et les généralités à exclure. Pour moi la Bretagne est univers et chaque pays breton a ses spécificités. Chaque village a aussi les siennes. Je me retrouve pourtant a 100% dans les ressentis du docteur Seznec. Je pense que la Bretagne est toujours profondément blessée au fond de chaque Breton, un peu de la même manière que ces Occitans qui évoquent encore aujourd’hui leur langue en parlant du patois. Paris se veut le centre du monde, accapare toute l’attention et la Bretagne n’est inscrite que sur les cartes régionales, la langue laissée pour compte, le 44 exclu et mangé par un ensemble incoherent. Tout cela est enfoui dans chaque tête, consciemment ou inconsciemment. Venant d’ailleurs il y a certainement un gros effort à faire pour comprendre ,tout dépend du village, tout dépend du coin…. Peut-être est-il plus facile si l’on vient d’un ailleurs qui ne soit pas parisien, peu importe la couleur, car parisien est synonyme d’arrogance, d’individualisme et de domination la plupart du temps.
Merci L’hostis Gilbert pour votre invitation à Brest ! J’ai effectivement entendu dire qu’il y faisait bon vivre. En tout cas, votre main tendue me semble déjà un bon signe !
Sedrik, je pense que vous avez probablement raison. Disons que j’avais sous-estimé ce « décalage ».
Iffic, pas besoin de psy, je vous assure. Un peu de tolérance et d’ouverture d’esprit me suffiraient.
Seb.G, peut-être avez-vous lu trop rapidement mes lignes. Je dis bien, au début, qu’il ne s’agit pas d’une généralité mais d’une couleur globale de mon ressenti. Et bien évidemment qu’il existe des gens merveilleux et nuisibles partout…. Pour le reste, je vous renvoie à la réponse que j’ai faite à Arskoliad.
Lannick, je ne pense pas que le fait d’être humble (pour reprendre votre terme) soit suffisant. J’ai aussi le cas, près de chez moi, d’une jeune femme vraiment charmante et très discrète qui n’arrive pas plus que moi à s’intégrer. Elle est arrivée du centre de la France il y a 5 ans, et vient de décider que quitter le pays Bigouden. À regret, car elle est tombée amoureuse (comme moi) de la région et pensait pouvoir être acceptée et accueillie sans problème (comme moi aussi !). Le pays Bigouden, à en croire certains Bretons eux-même, ne semble pas le plus facile à aborder ! Je ne sais pas si le chauvinisme est un mot breton, mais il est certainement plus fort dans certaines régions que dans d’autres.
Elle aurait dû voir un psy effectivement……..Je connais beaucoup de personnes installées en Bretagne venant de toute la France et de l’étranger qui n ont pas ce ressenti sur la population bretonne, un peu bizarre ?
Salud deoc’h !
Dites, juste pour être sûr, ce témoignage, c’est extrait d’un article du Gorafi ? Sérieusement !?
Si non, c’est du délire absolu.
Je vais montrer ça à me femme parisienne, et ensuite, à ma belle-mère qui acheté une maison en Cornouailles, on va bien rire. Elle boit au moins toutes les semaines, chez elle, un coup avec sa voisine.
Moi qui pensais que c’était totalement banal 🙂
Quant à moi, en fest-noz, je me fais toujours un plaisir d’accueillir les débutants, tout simplement parce que je suis content qu’ils s’y intéressent. Je ne dois pas être normal alors.
he non c’est pas du Gorafi, c’est de la vraie vie, du vrai ressenti.
Et c’est pas non plus un délire, c’est du vécu, justement, du vrai du dur.
Niez donc le vécu des autres, après tout on n’est plus à ça près.
Luce…vous me faites penser à une personne… Celle-ci avait grandi et toujours vécu à Paris avant de venir, une fois adulte, s’installer en Pays Bigouden !! Je pourrais également faire toute une liste de ses propos envers les Bigoudens et les Bretons, souvent limites, et elle était même parfois limite avec la clientèle locale . A force, mes collègues et moi avions appris à la connaître et à découvrir, puisqu’elle nous parlait elle-même de son enfance et des carences affectives subies, que c’était une personne qui masquait un complexe d’infériorité par un complexe de supériorité. En clair, j’écrase les autres pour me sentir supérieure, donc les autres nous étions des idiots , des ignares (des « bécasines sans bouches »?), et à Paris tout était mieux bien sûr . Les amitiés sont juste difficiles à nouer ou à tenir en ce cas, au Pays Bigouden comme à Tataouine. Deux questions: le Pays bigouden était votre première expatriation ? Que connaissiez-vous au juste de la Bretagne et du Pays Bigouden avant d’y venir? Si vous ne lisez que des romans de terroir et polars, je vous suggère de laisser tomber pour plonger dans des livres d’histoire, et d’explorer la matière bretonne toute entière (il y a de quoi faire, et vous découvrirez même que la littérature française comporte quelques plagiats célèbres puisés et copiés dans la matière bretonne !) . Ensuite n’ayez pas peur de vous intéresser au breton, il peut être au contraire utile pour comprendre les tournures de phrases ou les expressions, de là vous prendrez soin ensuite de ne pas reprendre les indigènes sur leur façon de parler français, il n’y a pas plus désagréable voire humiliant selon le contexte dans lequel c’est fait… à moins que ne soit voulu et là c’est un autre problème aggravant vos traits de personnalité, mais vous n’êtes sans doute pas dans ce cas… Avez-vous aussi pensé à tenter une autre région ? En ce cas vous pourriez comparer et faire votre bilan ensuite, un bilan n’est pas chose évidente mais il est souvent libérateur. Voilà, au vu de vos écrits ici , ce que j’ai eu envie de vous répondre, ce qui est amusant c’est que votre prénom ici, Luce, ainsi que vos paroles et mots, ressemblent vraiment à cette ancienne collègue parisienne …des traits communs sans doute (j’ironise un peu? J’ajoute pour finir que je connais aussi des régions où le ressenti du Parisien est le même que celui que vous nous sortez ici, de là à se dire que le Parisien(ne) connaît des difficultés d’adaptation dès lors qu’il n’est plus dans son environnement et que ses lunettes ne sont plus adaptées…Je ne saurais dire et c’est sans doute plus complexe, mais ce serait intéressant qu’un sociologue se penche sur la question, ça changerait un peu des études sociologiques sur les régions périphériques et Dom-Tom et permettrait peut-être aux Parisiens de se sentir être leur normalité universelle dans leurs bagages. Allez , bon vent et chañs vat !
Merci, beaucoup, pour ce beau commentaire.
Il est une réalité fondamentale quelque soit l’endroit. Si vous n’êtes pas respecté pour ce que vous êtes tout en apportant juste votre approche simple et humble, laissez ces êtres patauger dans leur auto-suffisance bien délétère dans le fond. Vous ne les changerez pas, gardez votre calme et votre équilibre : le respect à l’égard d’autrui implique respect à l’égard de soi, le combat est vain et ceci depuis des siècles. Pourquoi cette terre si naturellement sublime a-t-elle si longtemps été humainement au top de l’exode? Et le redeviendra avec la crise à venir…Communiquer avec un mur doué d’une lichette schizophrène peut coûter au « malendrain » qui s’y attache, n’y prêtez aucune attention pauvre bougre avec le sourire et grand respect. La vie avance tant qu’il n’y a pas de néfastes blocages, la prison est en soi : laissez vos ailes se déployer et vive la diversité!
La beauté est multiple, c’est là qu’est la vie.
Je suis né dans cette contrée, j’y ai vécu. Je comprends tout à fait cette personne qui témoigne. Moi, le natif, n’ai jamais pu m’y faire vraiment, pour tout dire. J’en suis parti loin’il y a longtemps et n’y venais que pour y voir mes chers parents…1 fois l’an. Je ne pourrais y revivre, je pense,, il faut reconnaître que l’esprit reste spécifique, même si c’est mieux qu’il y a encore 10 ans, grâce aux apports extérieurs… Quand iceux ci restent ! Ceux qui restent une fois l’étape de quelques 2 ou 3 ans passés, prennent aussi les mauvais côtés des natifs ! Je l’ai vu, vécu… Les gens peuvent être envieux jusque là méchanceté et tout ce qui est en dehors du cadre est… Remis en place. Peu de tolérance, beaucoup d’orgueil mal placé, des rapports à l’argent bizarres, de la suffisance bête et béate., fiers d’êtres bretons à l’excès. Pathologique. Pas mal de mal être caché, un côté taiseux. On ne dit rien, on subit. On souffre en silence. Faut rien laisser transparaître, car peur du qu’en dira t on… Jusqu’aux excès en tous genres alcool, conduites à risques, drogues… Jusqu’au suicide.. Triste peuple.
Je suis parisienne et vis et travaille en Bretagne depuis deux ans. A peu de choses près, je vous rejoins. Lorsque je suis arrivée, je n’avais aucun préjugé ou a priori, je n’étais qu’amour… Mais une grosse déception m’attendait : la rudesse, le manque d’ouverture et de fantaisie, l’hypocrisie, la jalousie et les préjugés ont eu raison de mon enthousiasme (même si je reconnais que c’est une très belle région). Je n’ai jamais rencontré cela auparavant et n’ai plus qu’une envie, trouver une contrée plus accueillante car je n’ai pas envie que ma joie de vivre, mon humour et ma spontanéité s’affadissent à leur contact.
La plupart des bretons sont très susceptibles mais n’épargnent pas les parisiens qui n’ont pas intérêt, eux, à l’être ! Quand un parisien fait ou dit quelque chose qui ne leur plaît pas, c’est parce qu’il est parisien (comme si l’individu n’existait pas). Vous me direz alors que je fais aussi une généralité en parlant d’eux ainsi, mais je le constate très souvent. A Paris, il y a tellement plus de diversité au niveau mentalités, c’est surement pourquoi je le remarque plus que les gens du cru.
C’est dommage car à la longue ça finira par leur retomber dessus.
@ Luigicat qui dit aussi: » A Paris, il y a tellement plus de diversité au niveau mentalités, c’est surement pourquoi je le remarque plus que les gens du cru. C’est dommage car à la longue ça finira par leur retomber dessus. »
Mais c’est exactement l’argument typique du Parisien qui cherche à se dédouaner de tout reproche ou critique. Les Bretons ne vous ont pas attendu pour voyager et rencontrer d’autres mondes, beaucoup même font toute leur carrière à l’export.
Hé ho faut pas prendre les autres pour plus naïfs que soi : s’il y a beaucoup de diversité à Paris, cela s’explique aussi du fait que c’est la Capitale, d’un pays très centralisé et que tout s’y trouve… et que pour bien de candidats à la France , Paris c’est aussi la France! Comme pour bien de Parisiens! C’est quelque chose que les Parisiens, dont vous, ne semblez pas percevoir par contre, et qui vous retombe pourtant dessus à chaque fois! Faut même pas vous en parler car vous tombez dans la négation aussi sec, et ça vous rend susceptibles également.
Je le répète , si vous voulez vous adapter, à un pays ou à une région, et ça vaut surtout pour la Bretagne qui a un passé , une Histoire, une langue et une culture propre à elle , plongez un peu votre nez dans les livres, en évitant de commencer par des romans de terroir. Chercher à comprendre un pays et un peuple, ça fait partie de l’ouverture d’esprit !!
Enfin, si c’est mieux à Paris, vous pouvez toujours y retournez, personne n’est indispensable et les Bretons ne vous ont pas attendu à priori. Ou bien visez une grande ville, vous vous y adapterez-mieux. Kenavo comme on dit!
Très intéressant tous ces derniers divers témoignages : you-hou, la Terre ne se limite pas à Paris et les bretons (à différencier de la Bretagne, un espace naturel divers et sain comme toute contrée naturelle sur Terre, tant que l’humain ne la massacre pas trop en toute mauvaise foi et ne se massacre pas au passage – ce qu’il mérite forcément en conséquence). Cela fait du bien de voir qu’une DIVERSITE s’exprime, c’est si sain !!!! S’adapter n’est pas pas se dénigrer….l’acceptation est réciproque comme dans toute relation, un équilibre juste et épanouissant est à trouver. Je suis contente que l’abcès crève afin que tous et toutes dans ces différences laissent leurs émotions et leurs pensées s’exprimer : c’est là qu’est la VIE ! Sortir de conflits morbides, la haine est avant tout en soi…l’autre est forcément différent, ce qui fait que l’on est forcément soi-même différent et unique : avoir les couilles de l’admettre, le courage d’aller vers le respect et le positif est bien plus dur que de se lamenter sans bien sûr l’admettre, pis dans la violence. Sur ce, saviez-vous que la Terre qui n’en a que faire de votre égo noire et sombre comme un naufrage, fait tout pour que les êtres vivants survivent telle une mère ? Si vous continuez, forcément la raclée va sérieusement tomber. Elle tombe, et les cultures qui ne se préparent pas à ce qu’il faut mettre en oeuvre – des circuits locaux ouverts à diverses échelles en cohabitation avec le tout vivant – vont subir un sort désastreux. Nous ne sommes plus 400 ans avant JC, faut E-VO-LUER !!!! Anne de Bretagne, c’est FINIS !
Il y a un sympathique article sur les hirondelles qui disparaissent, à savoir que la Terre ne se limite pas à la Bretagne : la Nature est PARTOUT. Acceptez de pardonner, personne n’est parfait : nous n’avons qu’une Vie, soyons heureux et aimons la beauté en l’autre, en soi ! Comme je suis trop gentille de donner de tel « conseil », ça me permet de lâcher une lourdeur que jamais au préalable je n’avais croisé, car cette contrée est morbide à un point délétère affligeant. Les EMOTIONS, le COEUR = la VIE ! Arrêtez d’être dans la Haine et la Violence : cela permettra à des êtres sensibles et emplit de beauté de ne plus se suicider, s’alcooliser, déprimer. La mentalité est telle qu’on se demande si dans 10 vies, les êtres seront en paix avec eux-mêmes (s’aimer) et autrui…faut arrêter d’être bloqué, faut avancer positivement ! Bon courage (dans courage, y a coeur…), pas de peine pas de pitié comme ils aiment tant, malsain d’autant qu’aucun respect pour ce qui est BEAU. Ici on hésitera pas à détruire la beauté, alors aucune pitié. Juste des conseils des plus purs, pour ma part je les suis coûte que coûte avec INTEGRITE et EQUILIBRE car ils sont sains. On a qu’une vie et vous avez l’art et la manière de la gaspiller avec immense écoeurement. Gaspiller celle des autres est INADMISSIBLE, vive la Nature et la Campagne où qu’elle soit sur TERRE ! Et bon Amour-Paix, y a du boulot….et la rédaction ne » remercie pas pour ce beau commentaire ? Un peu de cohérence ne fera pas de mal sur une plateforme participative de plus. Bonne continuation à vous tous, et ayez le COURAGE de pardonner, de purifier, d’accepter, et d’aimer en toute sincérité. Ne savez-vous pas être en Paix et Harmonie avec vous et donc autrui ? Chacun son chemin de vie à créer, et ainsi de bien le vouloir en toute logique. Je m’en vais me centrer sur des choses tellement plus belles et importantes, la Lune sourit. Eclipses actuelles qui n’étaient pas arrivées depuis plus de 120 ans…ça bouge, ça remue, ça nettoie vraiment dans cette si courte vie. Vous reprochez à autrui ce que vous êtes vous-mêmes, LACHEZ et AIMEZ, l’amour n’est pas un défaut. Etre bien avec soi est avoir une bonne protection contre ceux qui développent mal-être et déséquilibre malsain, la loi de l’attraction est difficile dans des espaces où le positif est si refoulé. Bon Courage, VRAI Courage! Namasté
Je vis exactement la meme situation en morbihan donc je vous comprends parfaitement. Par contre je ne partirai pas j ai juste renoncé a les fréquenter….
Je dis maintenant c est la Bretagne que j aime ,pas les bretons. Dommage j ai essayé à plusieurs reprise invitant tout la rue …sans retours . Donc nous fréquentations qques bretons, mais se sont ceux qui on passé leur vie à paris pour le travail.
Moi je pars. A mon grand et vital bonheur : je veux pas finir avec de l’uranium dans la cervelle, tout est lié ? VIE sous toutes ses formes. Et puis la crise à venir, ici ça va nettoyer sec : j’échappe à l’auto-carnage qui va épurer sec. Terre d’exode comme il se doit. Il n’y aura pas de mesures : soit c’est remise en question ACTEE soit c’est dans la continuité du cru version carabinée : il y a des cultures qui s’en sortiront mieux car plus honnêtes, plus saines, plus lumineuses. Et qui mérite la beauté…et la Vie.
Bye les paumés pourris, bonjour tout le reste VIVANT.
Vous me pardonnerez de n’avoir lu l’entièrerté des commentaires
En résumé on pourrait dire: anecdote ne fait pas statistique. Je comprend que Luce écrive cet article même s’il parait faut à pleins de gens, si elle l’écrit c’est que ça lui parait vrai (au moins de son point de vue), elle ne l’a pas inventé quand même ? Article qui pourrait être motivé par le fait de lire certaine choses chez un écrivain et de s’inscrire en faux, ça donne l’envie d’être compris, enfin je peux l’imaginer.
je trouve les propos sur la langue à la fois vrais et faux. faux parce que j’ai vu de nombreux bretons pur souche ne pas le parler et s’en ficher éperdument. Donc reprocher à luce de ne pas apprendre la langue quand déjà les indigènes ne sont que 10% max à le faire, je trouve ça facile.
L’humain dans les discussions de groupe a par grand malheur besoin de se comparer. Je ne compte pas le nombre de couleuvres avalées passées sur le faux ton de la « blague » par des collègues qui tirent à vue à la moindre brèche, et ce quelque soit la taule ou la région. Il ne faudrait pas rater l’occasion de montrer l’inculture de l’autre, ou de démontrer notre bonne culture bretonne ou autre…. et là tu l’aimes moins la belle culture dont on te rabaches les oreilles, quand elle sert à te faire rester à ta place
Pour ceux qui pensent qu’un parisien est forcément arrogant quand il arrive, j’ai aussi vu des gens ayant grandi ici me raconter « qu »‘ils étaient de paris eux », donc là aussi l’arrogance il y en a partout, aucune région ville n’est épargnée, les gens sympas et cons il y en a autant statistiquement partout.
J’ai le même ressenti que Luce !
Je suis dans le Cap-Sizun depuis 2 ans. J’ai passé une quarantaine d’années à Caen.
Epiage, commérages, jalousie, quand on ne sait rien de toi, on l’invente (négativement bien sûr). Quand tu en lâches un peu, c’est illico déformé (en mal bien sûr)
Partout chez eux, surtout chez toi, des ânes dans un moulin et si tu demandes l’intimité, catastrophe !!!
Impression qu’ils tournent dans leur bocal toute la journée et que le seul intérêt de leur journée, c’est de mater ce qui se passe chez le voisin et s’empresser de trimballer les ragots à l’autre bout du village mieux qu’une trainée de poudre …
Je suis une personne ouverte, bienveillante, humble, discrète et je me casse les dents avec les autochtones … parce que ma vie, ma maison ne sont pas des halles du marché local ou le bistrot à ragots du coin …
Plusieurs m’ont dit « vous n’êtes pas d’ici, vous n’avez pas l’accent ! »
Faut-il apprendre le breton, se chausser en sabots et envoyer du kénévo à tout va ? Euh, on est en France, non ??????
Pour avoir voyagé-vécu à l’étranger, dans les régions en France également, c’est la première fois que je connais non seulement la non-intégration, mais le rejet limite en mode raciste …
Quel manque d’ouverture ! Non, les bretons ne sont pas accueillants, du moins ceux de penn-ar-bed …
Alors, en mode étrangers auquel nous sommes renvoyés, on se renferme ; ils sont devenus transparents, je les ignore si je veux « jardiner » sereinement ….
Bonjour à tous
J’ai lu tous vos commentaires avec intérêt. Il
Pour vous situer ma situation je suis d’origine bretonne par ma mère (guemene sur Scorff) et nordiste par mon pere
J’ai vécu une grande partie de ma vie à Lille, ensuite quelques années en région parisienne ouest et ai travaillé 17 ans à Lyon.
Nous avons de la famille à Nice et en Vendée,
C’est dire si je peux avoir un inventaire de ce que je ressens en France.
A la retraite j’ai décidé de revenir en Bretagne Sud même si je l’avoue la côte Nord Est extrêment jolie.
C’est la en majorité que ce sont installés pas mal d’anglais, au total 14.000 en Bretagne mais 46.000 en Nouvelle Aquitaine.
Installé depuis 1 an je peux déjà apporter un premier témoignage.
La Bretagne à toujours ses magnifiques paysages’ mais la mentalité des gens, les locaux s’est totalement dégradée.
Mon sentiment peut se résumer ainsi
Mauvais accueil
Aucun respect d’autrui, ne pensent qu’à eux
Quand vous vous promenez aucun sourire que des têtes bourrues
Aucune politesse, diplomatie est un mot inconnu ici
Nous ne cherchons pas spécifiquement les contacts car nous vivons en famille, mais je peux comprendre les commentaires des gens qui vivent seuls venant d’autres regions
En fait les seuls contacts et communications se font avec des personnes venant d’autres régions, triste
Au final je suis très déçu mais trop surpris.
Comment va évoluer la situation en Bretagne d’ici 5 ans ?
500 personnes vo t venir s’installer en Bretagne sans réellement connaître ce qui les attend
Pour ma part mon épouse et moi même avons décidé de revendre notre maison et quitter la Bretagne
Je suis Breton de Naissance, mais côté Fougerais : Géographiquement Breton, mais sans la culture dur du Finistère qui va Avec.
Natif et en faisant partie, aucun soucis côté intégration.. Forcément.
Cependant, il est clair que si vous demandez à un Breton, s’il préfère la France où La Bretagne, aucun doute, car La France n’est pas en Bretagne dans l’esprit.
Malheureusement, et avec pas mal de discutions, beaucoup de touristes font n’importe quoi, et les parisiens (Cliché bien sûr) souffre de la réputation d’une personne de la ville se plaignant au cri des coqs le matin et des mauvaises odeurs de la campagne.
Bref, un plaignard jamais content. Bien sûr c’est un cliché, mais pour les expatriés, vous savez que ça a la peau dur.
Comment l’on devient Breton… Je n’y connais rien à la langue natale, l’histoire de Bretagne… Un peu, par des repas de famille, etc… Mais rien de très prononcé.
Je pense que dans toutes les régions, il y a des esprits fermés, et des chauvins, mais que c’est d’autant plus vrai Bretagne.
Créer sa propre marque de Cola et revendiquer dès la moindre occasion la Bretagne, ça c’est du chauvinisme.. 😂
De l’extérieur cela peut paraître sans doute intrusif, et inutile.. Mais il tient tellement à coeur à une partie du peuple Breton d’être libre du Territoire Français et avoir sa propre Indépendance, que ça en découle dans les Paroles.
Alors non, La Bretagne n’est pas forcément une terre d’accueil, et peut être aussi belle que sévère en fonction de l’état d’esprit de ses habitants.
Du Pays Fougerais de naissance, où on se disait dans les terres, en se disant que la Bretagne, ainsi que l’esprit Breton se trouve sur la côte, et à présent dans le Morbihan où l’indépendance est presque une mentalité lambda, ce n’est clairement pas le même état d’esprit.
C’est une vérité, comme la Corse où les Pays Basques, il y a une mentalité différente, où un touriste sera accepté, mais pour certains expatriés, il est possible de se sentir indéniablement invité, car une maison s’achète, pas l’identité Bretonne.
Ce qu’est un Breton revient à dire ce qu’est un Parisien, Alsacien, Corse.. Aucune idée !
Je pense que c’est comme tout.. C’est l’état d’esprit et la mentalité du visionnage qui rendra ce sentiment d’acceptation.. Où non.
C’est une triste réalité, mais pour ceux qui pensent s’y installer, bienvenue ! 👍
Bonjour ;
Oui… pour aussi notre désir de venir en Bretagne, d’y finir nos jours, loin du tumulte des grandes villes françaises, est un rêve brisé. Une prise de risque dont nous subissons à présent les conséquences, nous n’avions pas compris que les « parisiens » on ne les aime qu’à la belle saisons pour leur vendre les spécialités locales et les gites ruraux, mais pas du tout quand ils restent
Nous aussi nous avons commis l’erreur (comme si c’était une faute, un crime) de nous ouvrir à nos voisins, de proposer une tasse de café, de nous présenter quoi…, simplement, bienveillants pour cette fantastique nature et surtout les gens qui y vivent, mais …Immédiatement nous avons été mis dans la boîte des parisiens, des marseillais, des lyonnais, tous dans le même sac (comme si ceux qui nous jugent les connaissaient tous …) On nous déteste ouvertement, on est perçu comme des vampires, presque comme des colons. La tolérence ? Ici nous ne la voyons pas .
Nous sommes contraints de partir car nous ne voulons pas vivre seulement avec des arbres et des oiseaux . Là où nous sommes il n’y a plus rien, qu’une église que l’on restaure avec une débauche de moyens, mais pas de boulanger, pas d’épiciers, ni médecin, un tissus social renfermé ,sectaire, rien… Un cimetière pour les racines. Les racines ? Ceux qui nous ont vendu cette maisons ils les ont arrachées du potager pour que rien ne repousse « Ils n’auront pas nos endives » .
Les seules personnes qui nous sourient qui nous parlent de tout et de rien avec bienveillance, sans a priori et avec une parole libre sont un couple d’anglais, qui eux aussi ont tout laissé pour venir dans cette petite commune, y achetant une maison, payant leur part d’impôt locaux, donnant quelques travaux à faire par les artisants du coin , et que tout le monde deteste sans qu’ils comprennent pourquoi, las de se déformer en circonvolution car ici, ben on ne parle pas aux anglais ni aux « parisens » ,ils ont fini par se taire. ( A cause de l’abbée Cochon, ou du rosbeef trop saignant …?)
Cette Bretagne là nous sommes contraints de la quitter donc, pas parcequ’on ne l’aime pas, c’est elle qui ne nous aime pas . On leur la laisse, dans l’entre-soi, dans la macération des idées reçus, des faux comcepts qui sont le terreau de la xénophobie.
On nous ressort sans cesse que la France (mais c’est quoi « la France » si ce n’est que des régions ) n’a pas été tendre avec ces bretons, oubliant qu’elle ne l’a pas été non plus avec les parisiens sous la commune, Lyon condamné à mort par le jacobinisme, Marseille sacrifié comme un avant poste, et tous les autres. Oui mesdames et messieurs les Bretons vous n’êtes pas les seuls à avoir morflé et d’autres que vous sont partis sur un monde libre et meilleur comme le symbolise cette statue de la liberté qui le rappelle à Gourin.
Bonjour à tous, les bretons , et les autres.
Je veux ajouter à mon précédant commentaire qui n’a pas été publié, bien que mes propos n’étaient en rien agressifs ni partisans, sauf le fait que, nous aussi nous sommes sur le même sentiment que Luce et les autres, ceux qui ne sont pas d’ici et qui n’ont d’autre choix que celui de partir. »
Ex parisienne » déjà là, ça veut dire beaucoup, moi je suis ex-lyonnais, mon épouse est ex-marseillaise, mes parents ex sicilien, une de mes demie soeurs est ex cambodgienne. « Ex » c’est quoi ? « avant, « plus du tout », « rien ». Luce n’est donc rien qu’une personne malade et capricieuse qui devrait aller consulter un psy puisqu’elle souffre des mêmes maux que tous ces « ex » ,qui ne sont pas bretons. Déjà en arrivant de Vannes au Morbihan sur la voie rapide on sait qu’on est en Bretagne et contrairement à tous les endroits du monde où je suis passé aux portes des régions il est écrit « Welcome … », ici c’est » les bobos dehors! « , on était prévenus, tant pis pour nous si l’on pensait que cet immense tag n’etait que la tache d’un(e) anonyme frustré et méchant.
Je n’écris pas aussi bien que Luce, mais son témoignage me touche, car c’est exatement ce que nous vivons ici ma femme et moi.
Quand j’étouffe je lui dit « Pourquoi ne disent t’ils pas aux notaires « ici on ne vend ni aux chiens ni aux salauds d’ailleurs »
J’ai vécu dans des pays où le système des castes est encore bien vivant et sans le connaître ni le comprendre je voulais changer le monde, mais ici en Morbihan nous sommes tels des parias . Et pourquoi ? Qu’ avons nous fait de mal, quoi d’autre que de vouloir venir en Bretagne pour notre retraite ? Nous pensons être des gens ouverts, tolérants, aimant l’amitié, la paix, le partage mais dans cette petite commune nous nous sentons très mal à l’aise. Les seules personnes qui nous croisent avec un sourire sont des anglais …avec qui j’ai le droit de dire « Ho le ciel est un peu fou today » sans que cela soit entendu comme une injure au ciel breton, quand je promène mon chien j’entends les portes claquer comme si j’étais un ennemi colonisant sans drapeau un pays. Alors voilà, je ne suis pas seul à vivre ce rejet et je ne pense pas avoir une imagination délirante
Nous allons vendre notre maison; pardon ! cette maison bretonne, nous espèrons que ce soit des Bretons qui l’achètent, après tous les gens qui nous détestent ici simplement parce que nous sommes immatriculés en 13 j’aurais envie de leur dire: » Mutualisez vous pour acheter cette maison et vous pourrez la vendre ou la louer à des bretons, faites en sorte que vos jeunent ne partent pas, que vos vieux ne meurent pas sans aucune structure pour eux. Personne ne veut se risquer à rouvrir la petite alimentation muti service, car si on n’est pas breton ce n’est pas possible, les voisins continueront d’aller acheter le pain dans une boulangerie bretonne, à 15 km au plus près …résultat sauf le cimetière il n’y a plus rien . Qui doit se remettre en question ?
Vous dites à Luce que se remettre en question, mais sur quoi ? Alors si on se sent mal aimés chez vous c’est qu’on est fou. Vous parlez de liberté, d’autonomie culturelle et vos écrits si on efface le contexte sont des copié-collé de propagande fascite » Résumer une personne par des « ex parisienne, » « bobo parisien » et autres c’est quoi ? de la xénophobie , et entre la xénophobie et le rascisme on se marie bien .
Nous venons de revendre notre maison du Finistère. Ma femme est originaire du département, mais en est partie il y a longtemps. Je lui ai fait plaisir (et à moi aussi), on y est revenu, niveau travail pas évident pour moi, mais faisable (selon secteur activité et secteur géographique)
Dommage on l’aimait bien (la maison)…
Pour le reste, trop de regards critiques, méchants ou hypocrites. On y est souvent mal à l’aise.
Population, sans jeu de mots, complètement à l’ouest !
Notre voiture neuve , non immatriculée avec le logo 29 on aurait dû le faire, car achetée ailleurs dans une autre région (Lyon) pourtant d’une marque banale, bref, legèrement esquintée, mais A TROIS REPRISES sur des parkings de supermarchés : à Nevez, Riec sur Bélon et Quimper (léger bossage avec peinture bleue sur porte avant, grosse trace noire angle pare-chocs arrière et la dernière, un caddy (on voit la trace) jeté sur le coffre arrière. 500 euros au total…..Voulu, je pense…
Si ce n’était « que » ça.
Ici, (particulièrement) depuis le covid, c’est encore pire (individualisme forcené), ils sont tous flippés, et le top du top : très procéduriers. Rancuniers. Quelques gens toutefois très tres chouettes, c’est vrai, mais on sent ici une forme de mal-être dans l’air. (et particulièrement dans le nord Finistère)
Dommage pour les belles ballades côtières et encore préservées , sinon la campagne n’est pas toujours jolie dans pas mal de coins, surtout l’hiver. Simple constat.
On y mange bien.
Mais l’esprit est négatif.
On vous laisse bien volontiers!
Départ pour la Corse, qu’on connait parfaitement depuis quelque temps (et toujours accueillis très convenablement avec respect, cherchez l’erreur)
Bonus, 300 jours de temps sympa. Et la montagne.
Hier je promenais mon chien, je croise un jeune homme « Bonjour » et tourne ostensiblement la tête et mon bonjour je le ravale, ma femme à quelques pas derrière « Bonjour » , même réponse méprisante . ( Une carence d’éducation peut-être, ou alors les parents qui sucraient le biberon à la xénophobie , je ne sais . Peu après un de mes voisins me demande « vous être les nouveaux voisins ? » (comme si il ne l’avait pas remarqué depuis des mois que nous sommes là___ « Oui nous sommes les nouveaux voisins » ___ Mais… Bongiorno ? vous êtes italien ? (Il n’avait pas vu que nous étions ses nouveaux voisin, mais il avait vu mon nom sur notre boîte aux lettres )___ « Non je suis français, mes parents aussi »
Je me souviens pas depuis l’enfance avoir eu à justifier mon nom de famille.
Voilà ,je ne veux rien démontrer, je témoigne simplement de l’état d’esprit du coin.
J’ai envie de leur dire « Ne vous fâchez pas on va partir, on vous la laisse votre Bretagne, elle vous va bien » , mais je ne le dirai pas, on partira ,c’est tout.
Quand je vais à Gourin je vois cette statue de la liberté nous rappelant qu’elle symbolise les Bretons qui sont parti en quète d’un monde libre … Elle est là comme un monument aux morts , elle pourrait porter des lunettes noire puisqu’elle n’est plus reconnue que comme un souvenir lointain, une étrangère .
Je ne veux pas me prendre la tête , j’en ai passé l’âge, alors ben… : On s’en va et Kenavo !
Bonjour Luce,
Je suis bretonne pure souche mais j’ai vécu la majeure partie de ma vie à l’étranger. Je suis revenue vivre en Bretagne il y a 7 ans et comme vous je me suis vu dans les mêmes incapacités à m’intégrer, et pour les mêmes raisons que vous avancez. Je suis devenue une étrangère dans ma propre région. Tout ce que je dis ou fait est épié, déformé, mal interprété, colporté. On me regarde de biais, on me tire dans les pattes, on me fait bien sentir que je ne suis pas la bienvenue. Comme vous j’ai fait mille efforts, mille pas vers les autres, je me suis remise en question sans arrêt mais absolument rien n’y a fait. J’ai l’impression que si je veux avoir une vie sociale, il faut que je me rabaisse plus bas que terre et que j’accepte moqueries et maltraitances sans broncher car sinon je n’ai qu’à dégager….Résultat des courses je reste car la Bretagne est ma région. Je pourrais me rapprocher de ma famille qui vit en fait dans le département d’à côté, mais je ne le ferai pas car je suis moi aussi têtue. Mais voyez, le problème n’est pas que vous êtes Parisienne, c’est que vois n’êtes juste pas du coin. Et comme personne ne vous connait, et n’essaie même pas, et bien bien on vous attribut tout un tas de défauts que vous n’avez absolument pas en définitive et on vous rejette comme une malpropre.
Personnellement, j’ai beaucoup voyager et je ne me suis jamais autant sentie comme une étrangère que dans ma propre région. Autant je suis une personne simple, ouverte d’esprit, enthousiaste, et je le pense plutôt positive, autant je suis en train de devenir aussi aigrie et mauvaise que les gens qui m’entourent ici. Donc ne vous inquiétez pas, vous êtes loin d’être seule. Je vous remercie d’ailleurs d’avoir posté ce message. Ça m’a fait bien plaisir de le lire.
Une petite anecdote quand même. Lorsque j’ai commencé mon travail en arrivant d’ille et vilaine (encore une fois le département d’à côté), à la pose café tous mes collègues partaient lorsque j’arrivais (et ça ne s’est jamais arrêté) et la première semaine j’ai retrouvé la plaque d’immatriculation de ma voiture à moitié arrachée car elle était encore immatriculée dans le 35, j’en passe bien des pires…..pendant deux ans et demi j’ai tout fait pour m’intégrer dans l’entreprise où je travaillais. Mais rien n’y a jamais fait. On voulait que je parte point barre. Alors c’est ce que j’ai fait.
Luce, je me retrouve malheureusement dans ce que vous dites.
Arskoliad fait le rapprochement avec le Japon, mais j’ai envie de lui dire qu’au moins au Japon ils parlent leur langue, ce qui n’est pas vraiment le cas de la Bretagne. où seuls à peine 5% de la population parle (et encore avec un gras et moche accent français) à peu près une forme de breton.
Les « Bretons » sont une minorité étrangère qui ont détruit et ravagé l’âme des peuples de l’Armorique pré-bretonne.
Seuls 10% des « Bretons » peuvent se dire descendants de ces Bretons insulaires, et encore.
Et depuis 1500 ans ils n’ont fait que massacrer l’âme de ce pays et martyriser ses habitants qui sont devenus pour la plupart comme eux, aigris, maldisants, méchants.
Bonjour, il est vrai que Paris fut terrible avec la Bretagne, mais valait il mieux la royauté et son droit de cuissage, et le catholicisme, pour qui naître est déjà honteux ? Est il intelligent de continuer une guerre ?
Les Bretons étaient Celtes et polythéistes, ils revendiquent néanmoins leurs culture catholique..
Lequel d’entre nous a choisi l’endroit où il est né ?
La singularité régionale est une richesse, mais elle implique tolérance et respect.
Les Bretons ne sont bien sûr pas racistes, mais il vaut mieux ne pas être noir ou arabe.
Il vaut mieux être Breton et avoir fait l’armée.
Je connais peu de parisiens fiers de vivre dans une ville invivable il est vrai.
Les Bretons ne vont pas à Paris parce que c’est nul. Comment le savent ils puisqu’ils n’y vont pas ?
Pas de généralité.
Le régionalisme fermé est la porte ouverte au nationalisme, qui est généralement inquiétant. Les leaders de l’extrême-droite sont ils parisiens?Il y a de tout partout, mais plus de sable dans le désert qu’en montagne.
Les commentaires parlent d’eux même. Ainsi que l’un des plus fort taux d’alcoolisme, de consommation de drogues, et de suicides, mesurés en France. C’est dire qu’il y fait bon vivre.
Les Bretons trouvent la Bretagne sublime mais bien peu sont allés en Corse. Ils vont en vacances à Bénodet ou à Vannes.
Je passe sur les mœurs. Dieu est pardon paraît il.
Musicien, après 5 ans, je pars aussi.
Je ne suis pas parisien, je suis citoyen du monde.
Bravo à nhu.bzh pour permettre cette liberté d’expression. Chapeau bas.
Bonjour Luce,
En règle générale, lorsqu’une personne « non bretonne » s’installe en Bretagne, il lui faut un peu plus de temps c’est vrai pour être « acceptée ». Je vis à Brest, je connais énormément de personnes qui habitent ici sans être natifs et très bien intégrées. Ces personnes sont devenues bretonnes uniquement parce qu’elles aiment la culture, les paysages, la mentalité pudique mais une fois acquise, cest à vie, les fêtes, la qualité de vie, l’air marin …. Mais je pense aussi que tout le monde ne peut y vivre. Peut être pourriez vous revenir pour les vacances?
Vous savez la Bretagne a un passé difficile. Colonisée par la France en 1532. Le breton était la langue maternelle de ma grand mère (née en 1920), à l’école, on leur interdisait de parler breton sinon ils étaient violentés, humiliés. Les bretons, au début du 20 ème siècle, étaient vus comme des ploucs, des arrierés, qui servaient de chair à canon pdt la guerre 14-18. La France a tout fait pour éradiquer la culture bretonne. D’où ce chauvinisme exacerbée aujourd’hui. Mais pas plus que nos amis les Corses 😉
Ade BZH
Mais arretez de gratter vos paies, toujours les memes ouin-oins. »chair à canon » »colonisateurs » »humilés » ..euh…. »torturés » aussi? empalés?
et les français ont fait ci et ils ont été méchants, et que et que…. mais STOOOP! Toujours dans la plainte du passé…
Toutes les campagnes de France (Auvergne, Dauphiné, Provence, Picardie etc etc ..) ont eu le meme »sort ». Et ne jouent pas les martyrs et les chouineurs pour autant.
Il a bien fallu unifier la langue française à un moment donné, non?
Bon, la Bretagne pourquoi pas à la rigueur, c’est joli sur les côtes, bien que moins qu’avant (et pour y vivre j’ai un doute, )..mais les bretons de souche, c’est du lourd !
Vé ! nous nous escagassez à la fin, les breizhous!
Non, toutes les régions de l’Hexagone n’ont pas subi les mêmes pertes humaines durant les deux guerres mondiales.
Vous n’avez pas fait de l’unification de la langue française, mais de l’éradication des autres langues originelles de certains territoires, dont le brezhoneg/breton en Bretagne. Il est possible de rendre l’enseignement de la langue du colonisateur obligatoire sans pour cela vouloir détruire la langue du colonisé.
Pour vous, la Bretagne c’est « sois belle mai tais-toi ».
Bonjour. Tout ça ce sont des co@nneries. (Passez moi l’expression).
Les bretons ont les mêmes défauts que l’on trouve un peu partout en France (arrogants, chauvins, radins, fermés, râleurs, froids, hypocrites, pas serieux ou susceptibles…)
En fait les bretons sont juste des français comme les autres , avec exactement les mêmes défauts que partout en France, mais ce sont les pires que j’ai vu.
PS je viens du sud et vie en Bretagne depuis un an et je n’ai qu’une envie, retrouver mon sud avec tous ses défauts pour ne plus revoir un breton de ma vie.
Chère Luce, ce n’est pas qu’en Bretagne où les ploucs antiparisiens nous rejettent. Moi c’est l’ancien proprio qui a dit aux voisins que je venais de Paris. Résultat, ils ne répondent pas au bonjour, regards haineux, etc. J’ai des racines dans la région pourtant mais ils s’en foutent. Ce sont des cas sociaux qui imitent les racailles de banlieue en mettant le rap à fond pour mieux s’abrutir. Inutile de dire que je vais revendre fissa la maison achetée ce printemps pour retourner vers mon vrai terroir Paname, là où les gens ont autre chose à faire que de juger et ostraciser leurs voisins. La province beeeeuuuuurk!
Je me suis installé il y a deux ans en Bretagne, à Morlaix plus précisément, et mon avis sur la région est assez mitigé.
Je pense tout d’abord qu’il n’y a pas une mentalité Bretonne globale, mais des caractéristiques locales bien diverses, et je ne retrouve pas dans mon approche les impressions de rejet, voire d’antipathie, que je lis dans pas mal de commentaires.
J’ai découvert, en m’installant dans cette région nouvelle pour moi, des gens très cordiaux, aimables, simples et souriants avec lesquels il est très facile d’entrer en communication. Un signe assez parlant est que partout oû je me promène je croise des gens m’adressant un « Bonjour » assorti d’un charmant sourire. Je pense m’être bien intégré dans mon voisinage et avoir sympathisé avec certains commerçants. La région est belle, le climat me convient parfaitement.
Mais alors, d’où vient ce sentiment de manque que je perçois néanmoins ? Un sentiment qui s’apparente à la solitude.
Je répondrais à cela qu’en dépit de cette apparente intégration, je n’arrive pas à m’accorder à mes nouveaux congénères. Je ne trouve parmi eux qu’un côté consensuel, aucune personnalité propre, des goûts banals, un manque flagrant de culture et de raffinement. Il est, par exemple, difficile de trouver ici des produits originaux sinon les traditionnels produits de la mer, une bonne pâtisserie, une épicerie fine, un petit lieu oû il fait bon se retrouver après une ballade en bord de mer, un bon glacier l’été, un bon chocolat chaud l’hiver. Tout est brut et « rustique ». Aucune conversation un tant soit peu élaborée non plus, aucun jugement laissant supposer une personnalité : on reste dans ce qu’on a vu à la télé, sur le temps qu’il fait ou les derniers résultats d’un match de foot. Les gens se promènent beaucoup, sont en extérieur par n’importe quel temps, mais leur intérieur est impersonnel et sans goût.
Difficile donc de tirer de tout cela un avis évident au bout de ces deux années. Ce qui est sûr c’est qu’en dépit de nombreux contacts avec des gens certes charmants, je n’ai pour l’instant rencontré ici personne dont je puisse faire des amis comme ce fut le cas dans d’autres lieux oû j’ai vécu.
Je vis exactement la même chose , personnellement je compte les jours qui me séparent de mon départ définitif.
Néanmoins, je dois reconnaître un chaleureux accueil pour mon enfant, et dieu merci la possibilité de rencontrer des gens qui ont connu autre chose que leur territoire. J’ai travaillé auprès de personnes âgées qui étaient absolument charmantes, accueillantes et dont je partageais un dénominateur commun: l’isolement et la solitude.
Je pense sincèrement que je me sentirai plus intégrée en Inde ou dans n’importe quel pays où je ne parle pas la langue. Je vis une réelle souffrance au quotidien et seul la beauté du paysage me console. Dans le travail c’est la même chose, priorité à la solidarité » du coin », vos compétences importent peu du moment que vous êtes né ici, on vous pistonnera.
Bonjour à toutes et à tous,
Je suis d’origine bretonne (Mon nom est LE CARRE et mes origines sont situées à Fouesnant, Pleuven et jusqu’à St Yvi)
Je pense que chacun a son caractère.
Je suis né en région parisienne et je vis à Paris.
Les traits de caractères décrits par les uns et les autres se retrouvent aussi parfois à Paris.
Par contre, j’ai pu lire plus haut qu’il vaut mieux ne pas être noir en Bretagne ???
Je rappelle que le premier maire noir en métropole a été élu en Bretagne.
Beaucoup de bretons sont mariés à des antillaises et inversement (C’est mon cas).
Enfin, et c’est vrai dans toutes les régions, les mentalités ne sont pas les mêmes dans une ville que dans un village.
Exemple, les mentalités ne sont pas les mêmes à Quimper qu’à St Yvi, et encore cela dépend-il des personnes…….et de notre attitude….
En ka souété zot en bon jouné !!!!
Bonsoir,
Je trouve que certains commentaires qualifiant , si l’on résume, les bretons « d’incultes » , de racistes, sont représentatifs des personnes que l’on déteste en Bretagne. Ils existaient il y a 40 ans quand ils nous regardaient avec condescendance en nous demandant de quoi l’on vivait en Bretagne et en nous prenant pour des ploucs. La raison de la non intégration des personnes qui se plaignent de l’accueil des bretons se trouve dans leurs commentaires. 😁
Je pense que ces personnes devraient se remettre en question et se demander si ce n’est tout simplement pas eux le problème et pas les bretons.😁
Non Pascale, cette mentalité que décrit Luce, on l’a retrouve partout: dans les Vosges, dans le Morvan, en Ardèche, en Aveyron..partout!
La Bretagne ne fait ni mieux ni pire que les autres.
On arrive, on essaie de sympathiser, ou alors, on vit dans notre coin sans emmerder personne..rien à faire, ils nous haïssent, la haine, ils la sucent avec le biberon, dans le coin où je suis, (Nièvre) ils sont déjà aigris à 18 ans..
Bonjour, je tombe sur cet article par hasard et oui, je suis entièrement d’accord avec NHU. Je vis en Bretagne depuis quelques années (mutation professionnelle), et je dois dire que la déception va de pair avec les années. Mes tentatives pour lier connaissances ont été échecs sur échecs. Déjà au vu des regards méfiants qui vous crient au visage « elle sort d’où encore elle » vous marchez sur la pointe des pieds, parce qu’il faut dire que le breton n’est pas souriant face aux inconnus. Aussi fermé que les portes des maisons, bon c’est vrai que le climat y est peut-être pour quelque chose, avec le changement climatique il va peut-être sourire un peu plus… Pourtant, venant du sud de la France et donc n’étant pas une touriste parisienne, l’être le plus détestable pour un breton, je pensais être un peu plus à mon avantage. Que nenni, la seule réaction à mes tentatives pour lier des contacts ont été les remarques sur mon accent. Dès que je parle ce sont des remarques (oh je vois le soleil…), les sourires moqueurs, ou autres éclats de rires et les « je ne comprends rien avec votre accent ». Hohé les bretons, sortez un peu de votre Bretagne… Mes petits enfants en vacances ont eu droit plusieurs fois de la part d’autres enfants à des « retourne chez toi avec ton accent » !!! Mais d’où leur vient ce rejet ? Et comme NHU je ne reviens pas sur les artisans qui se transforment en professionnels de l’escroquerie et des malfaçons au contact d’un « étranger ». Pas sympa les bretons, restez entre vous. Et arrêtez de vous plaindre des « envahisseurs » avec leurs résidences secondaires qui empêchent les locaux de se loger : « Les détenteurs de résidences secondaires localisées en Bretagne sont pour moitié des habitants de la région ou des Pays de la Loire » (article INSEE du 04/05/2023) si on rajoute à ça les Airbnb et autres gîtes et locations saisonnières les bretons qui n’arrivent pas à se loger le doivent plutôt à leurs compatriotes ; hé les bretons, finalement, même entre vous ce n’est pas aimez-vous les uns les autres, je dirais même que le breton est un loup pour le breton… Lorsque je pourrai enfin quitter la Bretagne et que je redescendrai dans mon Sud natal, ensoleillé et souriant il me restera cette pensée : Dommage que les bretons soient à l’inverse de la région où ils vivent…
Pour toutes les raisons évoquées par les personnes profondément déçues, je n’ai plus qu’une envie, celle de partir n’ayant reçu que portes fermées en dépit de tous mes efforts sincèrement altruistes et bien que connaissant très bien le Finistère Sud puisque j’y allais à toutes mes vacances scolaires depuis que j’ai dix ans et que j’en ai 67.
Issue par ma mère et le cousinage de cette région bretonne, je connaissais et j’appréciais ce qui me semblait être une sobriété relationnelle accompagnée d’une toute aussi forte subtilité.
Est ce parce que j’élève seule ma fille très handicapée et que j’assume tous les aspects de notre vie quotidienne depuis trente ans sans aide aucune qu’un vent de déroute souffle et chasse toute amorce de relation? Mais en dépit de ma monoparentalité et du handicap intellectuel de ma fille, je pensais trouver dans le Finistère sud des relations suivies, simples et humainement attentives.
Il se trouve que depuis notre installation en Bretagne voici dix ans, c’est dix ans de solitude.
Habituée depuis bien longtemps à m’impliquer dans des associations caritatives, je poursuis en Bretagne. Malheureusement je ne peux que constater que les relations restent strictement encadrées par les activités sans plus. Lorsque le temps imparti est echu. Rideau.
Je cherche à présent à partir car je crois avoir vraiment tout essayé en matière de socialisation. Rien. Langue de bois à tous les niveaux.
On ne vous dira jamais non mais dans les faits c’est non, circulez!
Il est très facile d’évoquer une « société » qui se délite où l’individualisme rampant estompe toute générosité en prenant soin d’ajouter
que la Bretagne est encore une terre d’exception, patrie de voyages au long cours, bastion d’ouverture et de solidarité…Ce n’est plus le cas
Je croyais connaître cette région que je louais pour sa tolérance et son ouverture mais je constate dans les faits, qui ne relèvent pas uniquement de ma fille handicapée intellectuelle, mais aussi de ce que je me suis lourdement trompée. Je partage bien des points évoqués dans différents temoignages. Avec le coeur lourd, je vous dis à mon tour Kenavo!
David
Sans Abri à Quimperlé !
N’étant Pas de la Région, Ils ont Taillader ma Tente à Coups de Cutters ! Et, Tous Retourner !
Je Confirme ! Ici, Énormément d’Hypocrites, de Donneurs de Leçons, De Ploucs et de Prétentieux.
Sans Généraliser.
L’Ambiance, Franchement Tendue.
Une Bretonne du Coin me Disait qu’elle même dans ce Coin devenait Folle !
Et, De Multiples Reprises, Hors de mes Constatations Personnelles, Souvent des Expatriés m’ont Confirmé le Caractère Sectaire et Médisant de Nombres de Bretons.
Il ne faut pas rester dans une région avec des énergies de personnes aussi lourdes et sombres.
Dommage, car la Nature (celle des côtes, pas trop des campagnes, qui sont massacrées) reste toutefois ressourçante. Ca ne suyffit toutefois pas à être suffisant. Mais les côtes atlantiques (pour les inconditionnels dont je ne suis pas) sont vastes, elles decendent jusqu’au pays basque. Avec des températures plus douces…Avis aux amateurs!
La Bretagne ne correspondra finalement qu’à une petite partie de la population , et non, ce n’est pas vrai que »tout le monde » veut s’installer ici, ou alors, peut-être y en a-t-il beaucoup, dans ceux qui y pensent, mais dans la réalité certains viennent et repartent, d’autres ne franchiront pas le pas. A ce propos, je ne fait que constater ce que j’ai entendu, mais certains ne voudront jamais s’y installer car les bretons sont perçus des autres régions comme de vulgaires gauchistes des beni-oui-oui, et donneurs de leçons (si, si!) .
Sinon , en plus d’un solde naturel positif, , il n’y a que ll’Ille et Vilaine qui gagne beaucoup d’habitants (pôle economique), le Morbihan gagne une population de sexagénaires franciliens essentiellement (je ne rentre pas dans le débat si c’est positif ou non, j’ai mon idée la dessus), les Cotes d’Armor, elles, ont un problème de solde de population largement négatif (davantage de déces que de naissances) , quant au Finistère, la poussée démographique est assez poussive, au final (pb de surmortalité, face à peu de naissances aussi). Il reste tout de meme un département peuplé (920 000h), il l’a toujours été historiquement , mais heureusement, on ne le voit pas trop, car sa surface est vaste.
Un constat : la bretagne n’a plus rien d’exceptionnel, elle est devenue assez ordinaire, avec une population ni bonne ni mauvaise, (mais avec des particularités de ci, de là), le pays bigouden , puisque l’article traite de cette micro-région, je le connais, bien, j’y suis née, j’y a grandi, mais en aucun cas, je ne souhaiterais à nouveau m’y installer, mais vraiment pas ! Le hasard des circonstances (mais pas que ) font que je me retrouve à présent dans les Cévennes gardoises, limite Lozère, à Anduze 30, j’ai monté d’une marche, lol, du 29 au 30, mais ce sont deux opposés, géographiques , mentalité, coutûmes et façon de vivre), où, là, par contre, je n’en bougerai à present pas pour rien au monde. Ici ce n’est pas parfait non plus, mais je m’y retrouve, nuance;
A chacun de trouver son petit nid. Et de le garder . La vie est assez courte, inutile de s’emmerder avec des énergies qui ne sont pas harmonieuses pour vous, elles vous détruiront.
Bonsoir Catherine, et merci de votre commentaire.
Vous parlez en fait de la région Bretagne administrative, et non de la Bretagne qui intègre également la Loire Atlantique. Cela dénote d’une certaine « conception » de la Bretagne 🙂
Votre témoignage interroge et interpelle, ma chère Luce. J’avais répondu au mauvais endroit précédemment. Difficile d’en dire réellement quelque chose car chaque expérience est personnelle et les généralités souvent à exclure. Pour moi la Bretagne est univers et chaque pays breton a ses spécificités. Chaque village a aussi les siennes. Je me retrouve pourtant a 100% dans les ressentis du docteur Seznec. Je pense que la Bretagne est toujours profondément blessée au fond de chaque Breton, un peu de la même manière que ces Occitans qui évoquent encore aujourd’hui leur langue en parlant du patois qu’ils connaissent. Paris se veut le centre du monde, accapare toute l’attention et la Bretagne n’est inscrite que sur les cartes régionales, la langue laissée pour compte, le 44 exclu et mangé par un ensemble incohérent. Tout cela est enfoui dans chaque tête, consciemment ou inconsciemment. Venant d’ailleurs il y a certainement un gros effort à faire pour comprendre, tout dépend du village, tout dépend du coin…. Peut-être est-il plus facile si l’on vient d’un ailleurs qui ne soit pas parisien, peu importe l’origine, peu importe la couleur, car parisien est synonyme d’arrogance, d’individualisme et de domination la plupart du temps comme en témoignent certains commentaires à la limite du racisme que je viens de découvrir. Cela étant dit, je ne sais où vous en êtes ce jour, n’hésitez pas à bouger dans ce beau pays de Bretagne, il y a des gens qui ouvrent leurs bras et adorent le partage quand il est sincère.
Bonjour Luce, En Bretagne, nous sommes un pays colonisé qui est obligé de nier et cacher officiellement qu’il est Breton. Plusieurs associations bretonnes travaillent facilement pour aider les autres colonisés et les a défendu. Elles les défendent, à l’occasion par exemple en élisant un maire de couleur, Kofi Yamgname si je me souviens bien. Entre colonisés, on s’entraide et on se méfie des autres. Ce qui signifie que tout « hors venu » est « mal venu ». Ce n’est pas une question de personne ni même de personnalité. C’est la politique qui veut ça. D’autre part les Français n’ont pas bonne réputation, en général, dans le monde. Par contre quand on y dit, en réponse à la question, d’où êtes-vous? si on répond de Bretagne c’est tout de suite mieux. J’ai été très bien accueillie aux îles marquises jusqu’au moment où j’ai dit que j’étais tentée d’y rester… Les locaux m’ont alors tourné le dos. C’est compliqué les relations. Et puis on n’est plus habitués, sans doute. La télé et la télécommande nous ont tous assis dans nos canapés en train de regarder les séries américaines. Actuellement le portable nous empêche de vivre en société, chacun parle dans son téléphone. J’exagère mais, mine de rien, avant qu’on s’aperçoive des conséquences, on a perdu des occasions de sympathiser et on aime mieux les échanges à distance. Il va nous falloir à tous encore un peu de temps pour maitriser nos nouveaux outils et faire la part des choses. Bizarrement après avoir lu tous ces commentaires, je me dis que nous, les Bretons, de souche et d’adoption, on défend notre pays contre nos colonisateurs par notre mauvais caractère, nos entêtements, notre attachement farouche à notre belle Bretagne pleine de secrets, riche d’une histoire et d’une culture très enracinées qui ne veut pas nous lâcher, même quand nous ne savons plus très bien ce qu’elle est. C’est bizarre la vie. C’est jamais comme on la rêve. Finalement je me demande encore, vieille Bretonne du très beau Pays de Rance, à près de 90 ans quel sens a la vie. Et j’ai cherché toujours, comme vous, à sympathiser avec mes proches, mes voisins. C’est sportif. Je n’y arrive pas autant que je l’aurais voulu. Mais j’aime mes compatriotes, sans pouvoir le leur dire, le plus souvent. Bonne route, Luce, sur les chemins de la vie.
Le mot aigri revient souvent dans les commentaires…
Ce n’est pas un caractère breton, mais un trait de sénilité, lequel devient proéminent du fait de la tronche catastrophique de la pyramide des âges que l’on trouve en Basse-Bretagne.
Plutôt que de déplorer le caractère de ceux qui sont en Bretagne, posez-vous la question, où sont les jeunes Breton ? – Partis. – Partis où ? – Là où ils peuvent encore s’acheter ou louer un toit. Pourquoi ne peuvent-ils pas le faire dans leur ville natale ? Parce que des parisiens (pas que, mais majoritairement) ont tout acheté et font du air BnB avec ce qu’ils n’utilisent pas. Loin d’être une « Californie Européenne », la Bretagne devient une Floride décrépie, où les épaves de la France entière viennent échouer, pour se plaindre de l’aigreur de leur propre création.
Vous voulez que la Bretagne redevienne plus accueillante ? Laissez les Bretons y vivre.
Start eo da evezhiadenn Alan nemet ul lodenn vat eus ar gwirionez zo ganit! Penaos e c’hallfemp reiñ an dud da gompren kement-mañ? Marteze gant bomm LA NEW : « Pour moi la Bretagne est univers et chaque pays breton a ses spécificités. Chaque village a aussi les siennes. »
Etre Kombrid a oa ur geriadenn skoachet mat pa oan bihan ha Combrit hiziv an deiz ez eus un diforc’h bras: iskiz a dra e hañval bezañ aesoc’h hiziv da dreuzkas ar yezh eget na voe gwechall.
» Je me retrouve pourtant a 100% dans les ressentis du docteur Seznec. Je pense que la Bretagne est toujours profondément blessée au fond de chaque Breton »… Gwir eo ! Setu perak ez eo luzhiet ken ha ken klask kompren ar re gozh… Lod deusouto zo eeun hag e vez treuzkaset ar brezhoneg a wir galon d’ar re yaouank ganto c’hoazh met un darn vrasañ a vir ouzh ar yaouankiz a dañva he hêrezh. Un troc’h etreoadvezhel don a zo bet kleuziet goude an eil brezel hag hor re gozh , oberourien breskadur ar brezhoneg a ra van da grediñ ez a mat pep tra e Breizh Izel…